Au départ, il nous fallait une étape…Nous avions choisi Valladolid parce que la ville se situait à peu près à mi distance de notre destination. Nous avions décidé de rejoindre le Portugal, invités par des amis.

Après avoir traversé des paysages avec des champs de blés à perte de vue, nous arrivons à Valladolid.

En 2 mots…

Valladolid est une ville du nord de l’Espagne, située dans une plaine agricole au climat un peu moins rude que ses voisines castillanes.

La ville fut le théâtre de la controverse de Valladolid qui porta en 1550 sur le statut des Indiens d’Amérique (appartiennent-ils à l’humanité? Quel traitement leur accorder?).

Lors de ce procès, on officialise que les Amérindiens ont un statut égal à celui des Blancs. Cette décision ne s’appliquait pas aux Noirs d’Afrique dont l’esclavage n’était pas contesté: c’est d’ailleurs en raison de la controverse de Valladolid que les Européens vont pratiquer la traite des noirs pour alimenter le Nouveau-Monde en esclaves.

Valladolid accueillit également Miguel de Cervantes (célèbre auteur de Don Quichotte!). Nous avons visité sa maison musée.

Vallalodid est une ville agréable.

Côté gastronomie…Qui dit Espagne, dit tapas!

Les tapas font partie de la culture culinaire espagnole. Il est de coutume de manger les tapas debout, accoudés au bar avec un verre de vin ou de bière.

Un peu par hasard, nous étions tombés sur une revue qui vantait les mérites d’un bar à tapas: la Villa Paramesa.

Après quelques hésitations pour nous y rendre. Nous remercions au passage la police municipale de Vallalodid pour leur concours qui nous a valu une petite anecdote.

Prenez un français qui parle comme une vache espagnole avec un pseudo plan, et qui a soudain la bonne idée de demander son chemin à un policier en faction; sans réaliser d’ailleurs qu’il est tout juste devant le siège de la police municipale. Ne parvenant pas nous comprendre, l’aimable policier me propose d’entrer!

Difficile de refuser 😆 !

Il dégaine alors plusieurs guides sans toutefois parvenir à me renseigner. Deux de ses collègues arrivent alors s’emparant à leur tour du problème. Confus… je leur propose de laisser tomber. Mais, à présent, 3 personnes s’occupent de moi depuis plusieurs minutes consultant guides, écran d’ordinateur et téléphone.

Caroline, qui était restée à l’extérieur, n’ayant pas suivi le début de la scène, commençait à s’inquiéter et, se résignait (enfin 🙂 ) à entrer à son tour dans le bâtiment.

C’est alors qu’elle me croise sur le perron encadré par 2 des policiers comme ils encadreraient un malfrat. Ceux-ci avait pris l’affaire très au sérieux et, nous proposaient, plutôt que se perdre en parole, de nous escorter à pied jusqu’à notre destination. Pas très éloignée en fait!

L’histoire s’est soldée par une reconnaissante poignée de main qui a ajouté encore un peu de confusion chez les clients du bar qui nous avait vu accompagnés d’une telle escorte. 

C’est ainsi que nous bûmes un premier verre à la santé de ces chers policiers avant de nous régaler de tapas.

La Villa Paramesa propose un large choix de tapas plutôt gastronomiques.

Même si le cadre n’a rien d’extraordinaire, nous avons adoré ces jolis assemblages tous pleins de saveurs en bouche…

Une mention spéciale pour le tartare de thon à l’orange et son aïoli coco…un délice!

Le chef José Castrodeza a reçu d’ailleurs plusieurs distinctions et trophées pour ces suggestions.

Si, nous revenons à Vallalodid, nous repasserons par la Villa Paramesa nous régaler une nouvelle fois de tapas.

Avec gourmandise, C&V.

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