Que les vegans ferment les yeux, cet article n’est pas pour eux…

Décidément, il est beaucoup question de côtes ce week-end.

En quête d’un morceau de viande à griller, nous avons remarqué sur l’étal de nos bouchers, une nouveauté: une viande de Salers maturée 8 semaines.

Tout comme un fromage ou un vin, le temps et les soins apportés peuvent permettre de développer les saveurs et affirmer un caractère.

Et, comme pour un fromage, ne s’improvise pas maître affineur qui veut…

Nous avons eu également la bonne surprise de retrouver notre recette de côte de boeuf et chimichurri mise à l’honneur par Le Chef Simon sur LeMonde.fr parmi 10 recettes choisies pour célébrer la fête des Pères.

La côte de boeuf semble être une affaire d’hommes.

Il est vrai que côte de boeuf rime toujours avec barbecue.

Sexisme mis à part. Malgré que notre couple soit parfaitement paritaire [nous n’avons rien contre les couples qui ne sont pas d’ailleurs!], c’est bien toujours moi qui me colle à la gestion du feu et de la cuisson…

À moi donc le stress 😆…

« Voilà!
Tout est prêt.
Reste seulement…à allumer le barbecue.
Ah! Sacré barbecue!
Il y a celui qui maîtrise l’allumage (ou presque). « Je comprends pas d’habitude ça marche! » « Mais là, ça ne prend pas…comprends pas! Ça doit venir du charbon… »
La maîtrise du feu est donnée à l’homme qui se rêve Croc-Magnon redécouvrant les premiers feux. Il a le pouvoir sur le repas. Même s’il n’a rien fait avant, il sait qu’il a la clé et, que sans lui le repas sera…ou ne sera pas!
Il y a le désigné d’office. Il n’a pas le choix il faudra qu’il remplisse son office.
Il y a celui qui a la panoplie complète. Le matos dernier cri. Le set complet pour allumer le brazier même par temps de pluie voire de tempête.
Il y a le gaffeur qui oublie de vérifier l’essentiel: le charbon ou qu’il a craqué la fois dernière « the last » allumette!

On croise les doigts pour que l’averse n’arrive pas… » [Petit délire existentiel d’un été passé]

Bla-Bla mis à part, revenons à  notre découverte du jour: la côte de boeuf de viande mâturée 8 semaines.

Sur le conseil de nos bouchers et aussi parce que nous avons appris à la cuisiner ainsi. Il faut respecter le produit que l’on travaille, que l’on cuisine. Aussi, ne jamais mettre à cuire une viande qui sort du réfrigérateur, il faut la laisser à température ambiante. Pour notre pièce de boeuf, il faut compter minimum 2 heures. Cela peut paraître long mais après tout nous sommes plus la slow food que dans le fast food. Exit le hamburger 😆!

Lorsque les braises sont bien rouges, que le feu couve. On peut enfin donner à la viande son dernier soin. On la masse généreusement avec de l’huile.  Nous avons choisi une huile neutre pour qu’il n’y ait pas d’interaction de goût avec la viande. Puis, on sale généreusement.
Pour la cuisson, nous utilisons un barbecue à couvercle qui a l’avantage d’empêcher le développement des flammes pouvant être nocives et, respectons une certaine distance (minimum 10 cm) entre le foyer et l’aliment. Compter 3 minutes par face pour une cuisson saignante. On ne conçoit pas une côte de boeuf cuite autrement…

Cuisson terminée, ôter la viande du feu, la recouvrir d’un papier aluminium. La  laisser reposer quelques minutes. Cela permet de la rendre plus tendre et, aux saveurs de s’exprimer.

Servir et déguster…

Notre avis:

Ce que nous avons aimé…

• La texture de la viande. Moins filandreuse. Un peu confite. Se tient en bouche tout en étant très tendre.

Ce que l’on aurait aimé…

• Peut-être trouver un peu plus de saveurs. Notre morceau n’était peut-être pas suffisamment persillée.

Avec gourmandise, C&V.

Nos bouchers tripiers…

Triperie Boucherie AVENEL

Luc & Loïc Avenel

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