Nous nous réservons pour la fin de semaine quelques petits rituels qui nous permettent de bien aborder le week-end. Pousser la porte de notre cher fromager en fait partie…

Dire qu’il y a quelques années, je pouvais repérer un morceau de fromages des lieux à la ronde et, m’imposer une distance réglementaire de plusieurs mètres avec cette denrée nauséabonde. Au fil du temps, après avoir sûrement vaincu quelques démons du « fromage qui pue », j’ai appris à les aimer. Grâce à des personnes comme notre artisan fromager que j’ai aussi appris à les déguster. Bien sûr, les meilleurs trésors appartiennent à notre cher vieux pays qui a une culture en la matière. C’est une belle expression de nos terroirs, de l’héritage d’un savoir-faire. Nous n’hésitons pas non plus à franchir nos frontières pour regarder chez nos plus ou moins proches voisins: Suisses, Autrichiens, Italiens,…

Chez Camille, notre fromager, malgré nos fréquentes visites, il y a toujours une nouveauté ou, peut-être un fromage qui n’avait pas eu nos faveurs la fois passée.

C’est un gros fromage [au moins 300 g] qui retient notre attention. Il a une croûte fine et lactique aux couleurs cendrées. La truffe du Ventadour est un fromage de chèvre au lait cru du limousin. Il nous fait penser un peu au Gour noir un autre fromage de chèvre dont nous vous avions déjà parlé.

A la dégustation, la croûte [davantage une membrane sur une texture coulante] se détache du corps du fromage qui plus compact et lisse. Le fromage est parfumé. On se plaît à imaginer les biquettes pâturer dans les belles prairies. Ce n’est pas par hasard que nous préférons ce type de fromage du printemps à la fin de l’été.

Avec gourmandise, C&V

P.S. Et, on n’oublie pas  de lire notre article « Pour ne pas laisser la croûte à son voisin…ou les secrets de la découpe du fromage. » .

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