Consommer de la viande, du poisson, au cours de nos repas n’est pas [plus] obligatoire!
Une prise de conscience? Nous faisons simplement le constat que nous laissons de temps à autre ces ingrédients de côté.
Sans renier nos réflexes carnassiers, puisque nous ne nous refusons ni une bonne côte de boeuf, ni un joli poisson. Mais, nous aimons, tout autant, nous régaler d’un plat composé [seulement] de légumes, de fruits. Il nous arrive [même] parfois préférer sur la carte des restaurants deux entrées plutôt qu’un plat à base de viande ou de poisson.
La grande distribution et la consommation de masse ne sont pas étrangères à cette désaffection. Sans partir en croisade contre ce modèle de distribution, le prix est bien souvent devenu l’argument de choix au détriment de la qualité. Au risque d’étouffer et de faire disparaître une offre de « caractère », de terroir, plus qualitative au bénéfice de produits bien trop standardisés succeptibles de plaire au plus grand nombre.
Sans non plus avoir un discours trop alarmiste [quoi que!], la production de masse avec l’emploi non raisonné de produits chimiques [et autres facilitateurs] use notre Terre nourricière…
Aujourd’hui, nous consommons viande et poisson en moindre quantité et meilleure qualité.
Changer ses habitudes de consommation n’est pas forcément chose facile!
Nous avons appris à construire nos assiettes à varier les plaisirs en nous calquant sur les saisons des fruits et des légumes.
Se caler sur les saisons permet d’avoir accès à des produits qui sont en pleine maturité donc à l’apogée de leur saveur et, comme ils sont plus abondants, ils sont aussi meilleurs marchés!
Le légume et le fruit, bien souvent réduits au rang de simple accompagnement [de garniture], peuvent tenir une place de choix dans l’assiette! Vous verrez une bonne assiette de légumes et/ou de fruits ne laisse plus forcément de place [satiété] à une viande ou un poisson…
Avec raison et, gourmandise, C&V.