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[En goguette!] Souto da Velha (Portugal).

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Nous en avions tellement entendu parler que nous avons pris nos amis au mot.

Cet été, nous viendrons découvrir cette partie du Portugal, aux portes de la vallée du Douro.

Partis, il y a déjà quelques jours, en pleine période de canicule, nous savions que nous allions flirter avec les hautes températures.

Depuis que nous avions quitté le Pays Basque nous enchaînions les paysages couverts de cultures, champs de blés cuits par le soleil à perte de vue.

Les autoroutes sont pratiques mais monotones. Nous étions ravis d’emprunter les petites routes.

Arrivée à Souto da Velha.

On quitte le bitume pour les premières voies pavées. Elles sont courantes dans cette région du Portugal où la pierre est abondante. On serpente au travers du village. Il fait encore chaud et le village semble endormi. Une église. Une fontaine. Une petite épicerie.

Comme tous ces villages un peu isolés, certaines maisons sont fatiguées et croulent sous le poids des années. La pierre est dominante même si certains n’ont pas résisté au moellon et à l’enduit.

Souto da Velha,situé dans la vallée du Rio Sabor,  n’est pas un village que l’on peut qualifier de mignon. Le village voisin Felgar a plus de charme car plus préservé.

Mais, nous comprendrons bien vite que la beauté se situe avant tout dans le coeur des gens qu’on a pu croiser.

Souto da Velha compte aujourd’hui à peine 100 âmes recensées. Certains reviennent au village après une vie de labeur passée notamment en France. Les jeunes générations semblent, quant à elles, prendre plus ou moins rapidement conscience de la valeur de la terre natale. En témoignent les projets de réhabilitation lancés par certains et cette passion commune qu’ils partagent lorsqu’ils en parlent!

Pêle-mêle…

Sortie en canoë. Sangliers. Aigles ibériques. « Mojito surprise » en canoë. Champs d’amandiers. Gâteau aux amandes. Champs d’oliviers. Bouilleurs de cru. Niaule.  Giroupille de « Tati Amélia ». Agua ardente du Tonio. Champs d’orangers. Oranges pressées. Canoë. Caliente. 43°C à l’ombre. Papillons. Boulanger ambulant. Poissonnier ambulant. Amitiés. Solidarités. Potagers. Huile d’olive. « Panier surprise » sur le pallier. Soirée d’été. Vins fruités. Viandes grillées. Pastèques. Melons. Fruits gorgés de soleil. Farniente. Écrevisses. Poissons. Barques. Crottes non identifiées. Pêcheur caché. Racines. Famille. Villégiature d’été. Alambic. Tapette à mouche. Abandonné. Cigales. Épopée. Découverte. Vie changée. Wifi gratis. Rêves. Vallée. Vallée engloutie. Épicerie de village. Système D. Eau. Fontaine du village. Sieste d’été. Poêlée de cèpes. Marché du vendredi. On rencontre les amis, la famille. Déjà repartir.

On ne saurait résumer en quelques mots tous les bons moments que nous avons passés…Nous reviendrons sur certains dans nos prochains articles.

 

Au début des années 2000, le Portugal décide de la construction de barrages. Il y a encore quelques années le Rio Sabor était le dernier fleuve sauvage du Portugal c’est à dire resté vierge de toute intervention humaine (barrages,…).
Tradition…de la tauromachie. L’Espagne est proche.
Les falaises découpées autour du Rio Sabor.
La fontaine du village. Ici, l’eau est potable. Véritable lieu de rendez-vous pour tous les habitants et voyageurs. Muni de gros jerrican chacun vient chercher son eau!
Etal de curcubitacés sur un petit marché de producteurs.
Autour de Souto da Velha
Au coucher de soleil, la vallée du Rio Sabor. La construction des barrages a engloutie de nombreux champs d’oliviers et d’amandiers. C’est un sujet encore douloureux pour beaucoup.
La construction des barrages laisse une étendue d’eau de plus de 1000 hectares.
Vue dominante sur la Vallée du Rio Sabor.
Fleurs d’oignons.
Fleurs de menthe.
Ces oranges qui ont mûri sous le soleil…un condensé de saveurs! Merci « Tati Amélia ».
Pour la ceuillette des ama,ndes, il faudra revenir en octobre. On trouve principalement 2 variétés. Ce sont les plants endémiques qui donnent les meilleures amandes. Bien sûr, ils sont moins productifs; remplacés parfois par des variétés à croissance plus rapide et qui donneront plus de fruits mais aussi plus fragiles…
La vieille moissonneuse batteuse croupie dans un coin attendant la bonne a^me emprunt de nostaligie pour lui redonner une énième vie…
Mur de lauze. La pierre est partout. Il est courant de voir des piquets de clôture en granit…
Les moutons et chèvres se font plus rares. Hier, ils participaient à l’entretien des vallées.
Ah! L’épicerie du Tonio. Véritable caverne d’Alibaba…tonio nous accueille avec un « petit » verre!
La niaule du Tonio. 100% marc de raisin! Goûtue…à consommer avec modération.
Tournée de pain. Boulanger, poissonnier, boucher font la tournée des villages.
Système D. Si les anciens hésitent à s’aventurer sur la nouvelle étendue d’eau. D’autres se risquent…
Sortie Canoë. Imaginez une étendue. Vous êtes seuls. Nous avons recensé un moment donné près de 11 aigles ibériques dans notre champs de vision, avons croisé un sanglier venant s’abreuver…
Seuls au monde.
Une barque de fortune…
Les cèpes abondent aussi à l’automne. Une poêlée généreuse…
Amandes au pied des amandiers. Nous vous raconterons la petite histoire d’un gâteau d’amandes…
« Mojito surprise » à bord de notre canoë. Merci Cristóvão!
L’alambic de compétition de Tonio.

 

Avec gourmandise, C&V.

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