Nous aimons donner du sens, une histoire à nos assiettes, à nos recettes…

Certaines tendances semblent aujourd’hui revenir en force: la quête de sens, la volonté d’être un consommateur plus responsable [la responsabilité sociétale RSE, comme on entend parler ici ou là.] Peut-être confinés, vous avez retrouvé le chemin des fourneaux. Nous avons réappris à regarder en bas de chez nous en nous tournant vers nos producteurs locaux. Nous avons regardé un peu mieux ce que nous mettions dans notre assiette. Nous avons privilégié le produits bruts en bannissant les produits hyper transformés.

Bien sûr, nous y avons été contraints [services traiteur, restauration rapide et restaurants aux portes fermées], confinement oblige, nous nous prenons à rêver qu’il en restera quelque chose…qu’il ne s’agit pas d’un effet de mode éphémère! Nous allons reprendre [avons repris] nos trains de vie et, nos pauses repas compressées. Le manque de temps ne doit plus être une excuse valable.  Vous avez trouvé autour de chez vous de petits artisans. Vous avez pu apprécier de partager ensemble de jolis moments en cuisine.

[Sans transition] La fameuse Mozzarella…

Le lait de bufflonne est un lait plus riche que le lait de vache, plus savoureux aussi. Nous n’hésitons pas non plus à consommer ce petit lait qui accompagne la précieuse mozzarella

[Anti Gaspi!] [Pour l’apéro!] ♻️ Du petit lait…

Si dans des temps plus anciens, ce fromage né en Italie, était apprécié surtout des paysans. La fameuse bufflonne était davantage utilisée pour le travail des champs dans des milieux pas forcément accueillant [pâturages peu abondants, une vache avec des sabots « tous terrains »]. Son lait peu abondant était réservé à une fabrication de fromage qu’ils réservaient pour leur consommation personnelle. La mozzarella est devenue progressivement un mets de choix. La vache, 4 fois plus productive que sa cousine la bufflonne, a remplacé le précieux lait et, permis de démocratiser la consommation de ce fromage.

La naissance de ce fromage serait liée à une anecdote que nous avons bien envie de croire. Si vous n’êtes pas au fait de la fabrication de fromages, ce n’est pas grave. Retenez simplement que pour fabriquer du fromage, il faut cailler le lait [ajout de présure bla-bla…], on obtient alors une pâte que l’artisan fromager va travailler avec soin pour donner tel ou tel fromage. Un fromager maladroit aurait laissé tomber dans de l’eau chaude son caillé. Il aurait remarqué que la texture avait changée, donnâtes une pâte filée…la mozzarella était née!

En cuisine…

La saison des tomates a, pour nous, commencé. La météo a été clémente et, nous a fourni nos premières Noires de Crimée et Cœur de bœuf.

À nous assiettes de tomates et mozzarella! Elles nous accompagneront jusqu’à la fin de l’été.

Ces premiers fruits gorgés de soleil méritent les meilleurs ingrédients.

• Une bonne huile d’olive, pressée à froid. Nous aimons, une fois l’an, nous rendre à Nyons refaire nos stocks d’huile et de olives noires [une idée de balade?]
• Un citron frais, bio de préférence pour en extraire aussi les zestes mais aussi pour son jus.
• Des feuilles de basilic frais
• Une bonne mozzarella que l’on préfère tressée au lait de bufflonne.
• Sans oublier, un peu de fleur de sel et un bon poivre du moulin…

Avec gourmandise, C&V.

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